Triathlon International de Cannes
Triathlon de Cannes - Du long sinon rien
Pour sa 4e édition, le triathlon international de Cannes a revu sa copie. Et ne proposera qu’un seul et unique format, le L. Pour le bien de tous…
Par : Luc Beurnaux – Photos Thierry Sourbier
Finis les embouteillages, oubliées les empoignades entre les cyclistes lancés à pleine vitesse en direction du parc à vélo et certains automobilistes un peu trop pressés et dérangés dans leur petites habitudes… Le triathlon de Cannes fait peau neuve pour sa 4e édition, en avril prochain. Il y a longtemps que l’équipe organisatrice en rêvait, en fait. Mais comme souvent dans les grandes municipalités, il faut d’abord prouver sa capacité à mobiliser la masse des participants, avant de pouvoir parvenir à ses fins, avant de pouvoir tracer le parcours idéal.
L’édition 2017 sera donc celle d’un format unique, le L, et d’un parcours vélo souhaité depuis longtemps. « En fait, on a ce projet depuis le début dans les cartons » assure Mickael Crouin, l’un des membres du staff. « Ce parcours, c’est le plus pertinent, le plus joli aussi. Il nous a simplement fallu attendre quatre années pour avoir les autorisations adéquates ». Le tronçon cycliste sera donc porté à 100km (au lieu de 80km précédemment) et offrira aux concurrents une magnifique boucle au cœur du massif de l’Estérel, et 1250m D+. Après un départ rapide le long des plages, les choses se corsent à partir du 10e kilomètre en direction de l’Estérel. Au 30e km, à Agay, se profile la première vraie difficulté : le col du Testanier (8km à 4%). Puis c’est la descente par les Adrets de l’Estérel en direction du Lac de St Cassien. Au 58e, deuxième difficulté, la montée du Tanneron : première partie roulante de 4km, suivi d’une descente sur 2km et enfin dernière partie plus raide sur 5km, avant la traversée du village du Tanneron. La descente arrive enfin, en direction de Pegomas. Portion roulante en direction de Mandelieu et retour par le bord de mer. Un parcours qu’il convient de bien reconnaître pour bien gérer son effort !
Au final, un parcours plus spectaculaire, plus sélectif, mais aussi plus sécurisé, et sans trafic, le nœud du problème des éditions passées. « C’est aussi pour ça qu’on est passé de deux formats à un seul. Et non pas parce que, comme certains l’ont dit, on perdait trop d’argent… C’est avant tout pour créer une meilleure lisibilité sur l’épreuve » poursuit M. Crouin. « Jusque-là, le L s’élançait en premier, puis on avait les athlètes du M qui se retrouvaient au milieu de tout cela. Au final, on avait beaucoup de monde sur le parcours, trop de circulation qui compliquait la tâche de tout le monde. Ne plus avoir qu’un seul format va permettre de fluidifier tout ça ! ». L’épreuve, qui avait compté jusqu’à 2000 inscrits, risque-t-elle de perdre en fréquentation ? « Sans doute un peu » admet-on du côté de l’orga « mais à cette heure-ci (ndr : début décembre), on a déjà 600 inscrits, ce qui est un peu plus que l’an dernier au même moment, alors qu’on avait deux épreuves…». Les concurrents qui trouvent le L un peu long peuvent aussi s’organiser en équipes de relais pour partager cette aventure à plusieurs.
L’épreuve en Chiffre
16 avril 2017
4e édition
Format L : 2 km natation, 100 km vélo, 16 km course à pied
Coût d’inscription : à partir de 150 euros en individuel
Relais : 150 € par équipe