Swimrun dans les Calanques

Le Groupe SwimRun France, avec à sa tête Jean-Marie Gueye,

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propose trois niveaux de sorties d’entraînement au Swimrun dans le parc national des calanques. « Akunamata », son surnom, nous explique tout :

  • « Une sortie découverte dans la magnifique calanque de Sormiou, spacieuse et aux abords facilement accostables. Au cours d’une matinée, nous y faisons découvrir les combinaisons et matériel de swimrun avec nos partenaires (Huub, Head Swimming, Zone 3, Cross Call) et travaillons depuis la plage les transitions sur des petites boucles d’un ou deux kilomètres mêlant nage et trail. »

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  • « La sortie « SMS » (Sormiou, Morgiou, Sugiton) pour les confirmés, est un vrai swimrun de 15 km dont 1000 m de nage environ avec : des sauts dans l’eau, du vrai trail technique, et même de l’exploration de grottes sous marines. C’est un tracé incroyablement beau qui touche du doigt la difficulté à s’adapter à un nouvel environnement, composante essentielle du swimrun. »

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  • La traversée des calanques de Marseille (Luminy) à Cassis est la version longue pour swimrunners expérimentés. C’est-à-dire ceux qui maîtrisent leur matériel, la gestion de l’effort à plusieurs, du froid et du chaud. Près de 25 km en tout, avec une partie nage en fonction des conditions météo (on ne dépasse pas 15% du kilométrage total), souvent dans des passages hors GR lorsqu’il faut gagner la mer. Il y a une dimension d’entraide et d’engagement technique plus poussée. »

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L’effet Swimrun

Pratiquer le swimrun dans les calanques, c’est comme voir les deux faces d’une pièce de monnaie en simultané. Les mondes sous-marin et aérien sont tous deux d’une clarté telle que l’on a l’impression, au détour d’un sentier, de voir surgir des parois calcaires un banc de poissons, ou de planer au dessus d’un chemin pour traileur aquatique.

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Le Matériel pour les calanques

Deux cas de figure sont à distinguer, dictés par l’autonomie en eau.

En-dessous d’une sortie de 3h30, soit 15km environ, on peut raisonnablement gérer avec deux flasques de 500 ml et des gels énergétiques cachés à l’intérieur de la combinaison ou trifonction (le fait de s’immerger régulièrement réduit un peu la perte de transpiration). Ce qui dispense d’apporter un sac type camel back, important frein hydrodynamique dans l’eau.

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Au-delà d’une autonomie de 4h, il faut s’équiper autrement, en optant par exemple pour un sac de traileur 16 litres (Ultimate Direction 3.0 Peter Bakwin) qu’on glisse dans une bouée de sécurité et sac étanche 28 litres (Zone 3) pour la partie nage et vice versa en mode trail running. On perd du temps à la transition, mais on gagne à la fois en sécurité natation et en autonomie hydrique.

Plus d’infos : https://swimrunfrance.fr

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